mercredi 18 février 2015

Un an de traduction

Bonjour à tous,

Fin février 2014, je terminais les démarches pour démarrer une activité freelance de traduction et services linguistiques. C'était une nouvelle aventure professionnelle, et même si c'était un choix risqué, la prise de risque a été gagnante ! Retour sur un an de traduction.

Les deux premières semaines, je me suis occupé de l'administratif (ouverture d'un compte, nouveau CV, préparations des tarifs pour les différentes prestations, etc).

Mais ce n'est qu'au bout de la troisième semaine, mi mars environ, que j'ai décroché mon premier contrat. Il s'agissait de la traduction d'une brochure pour un musée en Autriche. Suite à cette traduction, le client me propose un plus gros volume, la traduction d'un compte-rendu sur un projet européen.

Je m'attendais à galérer à trouver des contrats au début, mais à ma grande surprise, suite à ces premiers contrats, l'activité s'est bien mise en route et je n'ai quasiment pas eu de période creuse.

Globalement, j'ai surtout réalisé des traductions informatiques (site web, applications, et même jeux vidéos récemment), techniques (modes d'emploi, documents techniques), juridiques (contrats, CGV, brevets), marketing, mais aussi un peu de traduction autour du sport (jeux olympiques de la jeunesse), des documents pour l'Union européenne, etc.

Concrètement, je travaille majoritairement avec l'allemand, puis l'anglais et un peu d'italien. Plus que jamais, la langue allemande m'aide à remporter des contrats et nouer des relations avec des clients, qui après me sollicitent aussi sur de l'anglais. Mais mes 3 langues ont de l'importance.

Ce qui est intéressant, c'est la diversité des sujets abordés. En un an, j'ai découvert le fonctionnement des générateurs d'énergie, les nouvelles options des voitures électriques, le fonctionnement du CIO, la vente de vélos en Suisse, la piraterie en Ligurie, etc. Il y a aucun lien entre les projets et si c'est parfois un peu déroutant, chaque traduction est différente et apporte un certain renouveau.

En outre, les clients venant d'un peu partout dans le monde, il y a un contact permanent avec l'international et ça me plait beaucoup.

En parallèle de mon activité de traduction, je travaille avec des centres de formations pour donner des cours de langues en entreprise. Cela représente environ 30 % de mon CA sur cette année et ce fut une réelle découverte. Le contact avec les entreprises est très sympa, les stagiaires sont très motivés pour apprendre (en tant qu'adultes, ils savent pourquoi ils veulent une formation et ce qu'ils veulent en retirer). Et ma méthode pédagogique, mélange entre traduction et animation linguistique, semble jusqu'à présent avoir bien plu à mes stagiaires.

En alliant ces deux activités, j'ai trouvé un bon équilibre. En effet, la traduction est un travail à domicile où je peux organiser moi-même mes horaires et mon travail. Cependant, c'est aussi un travail très solitaire. Ainsi, les formations apportent le contact humain et les déplacements pour garder un rythme régulier et ne pas tomber dans l'isolement.

Vous l'aurez compris, après un an, mon activité a bien démarré et a trouvé un très rythme de croisière qui s'est bien développé. 

Pour la suite, mon objectif est d'arriver à avoir plus de missions d'interprète. J'ai eu seulement 3 opportunités en un an. Toutes se sont bien passées et c'était très enrichissant. De plus, j'aimerai poursuivre dans la traduction de jeu vidéo qui me passionne vraiment et un de mes objectifs serait d'arriver à traduire du contenu autour du volley. Bien sûr, je reste ouvert à toutes les traductions dans mes domaines de spécialisations.

A très bientôt,

Romain